Comment augmenter votre revenu de retraite de 35%
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En 2017, vous entendrez beaucoup parler des frais que vous payez sur vos placements. Cet intérêt pour les frais s’explique par l’émergence de firmes comme Archer qui offrent une alternative aux grandes banques – qui dominent l’industrie de la gestion de patrimoine depuis une trentaine d’année – et par des initiatives des organismes de réglementation qui forcent les institutions à être plus transparentes quant aux frais.
Il était grandement temps qu’on parle de frais !
Si vous avez des épargnes de $250 000, elles sont typiquement investies dans des fonds mutuels comportant un « ratio de frais de gestion » moyen de 2,3%[1] . Si vous êtes client en gestion privée auprès d’une banque, vous payez un frais dégressif dont le taux de départ est un peu moins élevé que celui des fonds mutuels. Ce 2,3% est prélevé annuellement de la valeur de vos placements pour rémunérer votre conseiller et le gestionnaire de portefeuille ainsi que pour payer les frais d’opérations et d’administration du fonds.
Dans le passé, les investisseurs ont fait peu de cas des frais, soit parce qu’ils ignoraient le montant qu’ils paient (il semble que ce soit le cas de la majorité des investisseurs) ou qu’ils les considèrent comme un mal nécessaire.
Les frais ont un effet corrosif sur votre portefeuille. Si vous réalisez un rendement annuel brut de 6% et payez des frais de 2%, c’est 1/3 de votre rendement qui s’envole en frais. Pire encore, avec l’effet composé, les frais peuvent gruger la moitié de votre rendement à long terme et faire une différence de centaines de milliers de dollars à votre retraite. Cette ponction sur votre capital peu retarder votre retraite de plusieurs années.
Le tableau ci-haut illustre l’impact des frais pour un investisseur ayant un capital de départ de $250 000 et qui maximise sa contribution REER pendant 25 ans. La différence après 25 ans est de plus de $300 000.
Pire encore, l’effet continuera à se faire sentir après la retraite puisque les frais continueront à gruger les revenus générés par l’épargne. Ainsi, lorsqu’on combine l’impact sur le capital au moment de la retraite ($400 000) et sur le rendement de cette épargne durant 30 années de retraite, une diminution de frais de l’ordre de 1% peut permettre d’augmenter le revenu de retraite de près de 35%[2] !
Des 3 composantes des frais, ceux liés à la gestion du portefeuille sont les plus faciles à diminuer. En effet, puisque le fonds mutuel moyen fait un rendement inférieur aux indices boursiers, en remplaçant vos fonds mutuels par des fonds indiciels négociés en bourse (FNB), vous pourriez réduire vos frais, et donc augmenter votre rendement, d’environ 0,75% par année.
L’opération et l’administration d’un portefeuille de FNB est aussi moins couteuse. Finalement, un conseiller qui utilise des FNB et une technologie de pointe pour structurer votre portefeuille réalisera des gains de productivité qui se traduiront par des honoraires moins élevés (pour un niveau de service souvent supérieur).
Au total, vous pourriez réduire vos frais de 1,0% ($2 500 par année pour un portefeuille de $250 000), permettre à votre épargne de croitre d’autant plus rapidement et vous assurer une retraite plus riche.
[1] Source : Vanguard Canada
[2] Portefeuille de départ de $250 000, contribution annuelle de $25 000 pendant 25 ans et décaissement durant 30 ans à la retraite. Rendement brut annuel de 6%, frais de 2,3% pour les fonds mutuels et 1,3% pour Archer.