En cliquant sur "Accepter ", vous acceptez le stockage de cookies sur votre appareil pour améliorer votre expérience de navigation sur notre site, analyser l'utilisation de notre site et analyser nos activités de marketing. Consultez notre Politique sur les données numériques pour plus d'informations.

Les 10 travaux de votre conseiller financier. #4 : l’élaboration de votre politique de placement

Article
Simon Houle

Simon Houle

Mise à jour :
6
January
2018
Mise à jour :
January 6, 2018

Ce blogue est le quatrième d’une série que publiera Archer gestion de patrimoine dans le but de vous aider à comprendre comment votre conseiller financier vous accompagne tout au long de votre vie dans l’atteinte de vos objectifs personnels et financiers. Dans ce quatrième numéro :

4 : L’élaboration de votre politique de placement

La politique de placement est le manuel d’instructions pour la gestion de votre portefeuille : quelles classes d’actifs détenir dans quelles proportions et dans quels comptes, comment sélectionner les titres pour chaque classe, quand rééquilibrer le portefeuille, etc.

Le processus de planification financière

Chacun des modèles de portefeuilles utilisés par Archer se situe sur la frontière efficiente. Les objectifs de placements et le profil d’investisseur découlant du processus de planification financière déterminent lequel des modèles de portefeuilles convient le mieux au client.

La répartition d’actif

La répartition d’actif vise à combiner des classes d’actifs de façon à maximiser le rendement pour un niveau de risque donné ou à minimiser le niveau de risque pour un rendement donné. Afin de convenir à un investisseur, une répartition d’actif devra viser un rendement lui permettant d’atteindre ses objectifs financiers tout en respectant sa tolérance au risque.

Le processus de répartition d’actifs implique la sélection de classes d’actifs devant constituer le portefeuille et un processus d’optimisation (« mean-variance optimization ») visant à allouer un pourcentage du portefeuille a chacune des ces classes pour optimiser le rendement anticipé pour un niveau de risque donné. On obtient ainsi une « frontière efficiente » de portefeuilles qui maximisent le rendement pour un niveau de risque.

Sélection des classes d’actifs

Archer sélectionne les classes et sous classes d’actifs pouvant contribuer à la diversification du portefeuille, en tenant compte de leur rendement anticipé, leur risque (variance ou volatilité) ainsi que leur corrélation (covariance). Le processus d’optimisation déterminera leur poids dans le portefeuille en fonction de ces 3 caractéristiques.

Où détenir les titres ?

Dès qu’un client détient plus d’un type de compte, surtout un compte non-enregistré, l’impact de la fiscalité doit être considéré dans la construction et la gestion du portefeuille. Les titres qui génèrent des gains en capital et, dans une moindre mesure, des dividendes canadiens sont plus efficaces fiscalement que ceux générant des revenus d’intérêts. On peut ainsi classer les titres en ordre d’efficacité fiscale de la façon suivante :

  • Actions canadiennes ;
  • Actions américaines ;
  • Actions internationales ;
  • REITs ;
  • Obligations canadiennes.

Dans la mesure où tous les comptes d’un client ont le même objectif de placement, Archer priorise les comptes non-enregistrés pour la détention des titres fiscalement efficaces. Le CELI a priorité sur les comptes de retraite (REER et FERR) pour les actions américaines puisqu’elles y jouissent d’une exemption d’impôt de retenue sur les dividendes.

Rééquilibrage des portefeuilles

Outre les contributions et retrait d’un compte, les dividendes et les mouvements de marchés causent une déviation des portefeuilles de leur allocation d’actifs cible. Sans rééquilibrage, le portefeuille aura tendance à devenir surpondéré dans la classe d’actifs générant le rendement le plus élevé à long terme – les actions. Ils doivent donc être rééquilibrés périodiquement.

Il existe fondamentalement 3 approches au rééquilibrage : 1) rééquilibrage à intervalles réguliers – mensuels, trimestriels ou annuels – sans égard à la déviation ; 2) rééquilibrage dès qu’un certain seuil de déviation est atteint ; ou 3) rééquilibrage à intervalles réguliers seulement si un certain seuil de déviation est atteint.

Les études empiriques démontrent qu’il n’existe pas de méthode ou de fréquence optimale de rééquilibrage. Elles mènent toutes à une répartition d’actifs moyenne, une volatilité et des rendements à long terme similaires avant frais. Les frais sont un facteur qui milite en faveur d’un rééquilibrage moins fréquent, alors que les anticipations des clients imposent une limite à la déviation qui peut être tolérée.

Prochain blogue

Ayant établis votre situation personnelle, fait votre bilan, déterminer vos objectifs financiers, fait votre profil d’investisseur et élaborer votre politique de placement, la prochaine étape constitue à construire votre portefeuille. C’est le sujet de notre prochain blogue.

Pour recevoir tous les blogues de la série « Les 10 travaux de votre conseiller financier », abonnez-vous à notre infolettre.